« La ronde » est une adaptation de la pièce éponyme d’Arthur Schnitzler par le cinéaste Max Ophüls.
« Je n’aurais pas dû le laisser venir si souvent, puisqu’il était marié. Mais je n’avais pas la force de l’en empêcher. Que vous dirai-je? il devient mon amant! Comment cela s’est-il fait? Est-ce que je le sais? Est-ce qu’on sait! Croyez-vous qu’il puisse en être autrement quand deux créatures humaines sont poussées l’une vers l’autre par cette force irrésistible de l’amour partagé? Croyez-vous, monsieur,qu’on puisse toujours résister, toujours lutter, toujours refuser ce que demande avec des prières, des supplications, des larmes des paroles affolantes, des agenouillements, des emportements de passion, l’homme qu’on adore, qu’on adore, qu’on voudrait voir heureux en ses moindres désirs, qu’on voudrait accabler de toutes les joies possibles et qu’on désespère, pour obéir à l’honneur du monde? Quelle force il faudrait, quel renoncement au bonheur, quelle abnégation, et même quel égoïsme d’honnêteté, n’est-il pas vrai?… » L’attente de Maupassant
Max Ophuls est considéré comme un virtuose de la mise en scène mais il se distingue surtout par son usage du son, parfois étouffé, afin d’en faire un personnage à part entière de ses films.
J’aimeJ’aime
Le son mais aussi les mouvements dont la fluidité nous fait déplacer au cœur du tourbillon « La ronde ».
J’aimeJ’aime