L’orchestre de Jacob de Bouignane & Abitbol

« L’orchestre de Jacob » est tout simplement un hymne à la passion : La passion des Botbot pour l’art et pour le Maroc. Un roman très documenté, qui nous fait vivre une multitude de sentiments à travers les pages : de la joie, de l'amour, de la peur, de la tendresse et bien d'autres...
L'auteur est un merveilleux conteur. Il sait avec des mots harmonieusement agencés conquérir le lecteur et l’inviter à un séjour dans une machine à démonter et remonter le temps. Les dedans et les dehors communiquent en toute élégance. La plume Bouignanienne arrive à nous faire entendre les sons, les bruits, les musiques et à nous faire ressentir toute la force de la vie.
L’orchestre de Jacob de Bouignane El Mostafa & Abitbol Georges

« L’orchestre de Jacob » est tout simplement un hymne à la passion : La passion des Botbol pour l’art et pour le Maroc. Un roman très documenté, qui nous fait vivre une multitude de sentiments à travers les pages : de la joie, de l’amour, de la peur, de la tendresse et bien d’autres…
L’auteur est un merveilleux conteur. Il sait avec des mots harmonieusement agencés conquérir le lecteur et l’inviter à un séjour dans une machine à démonter et remonter le temps. Les dedans et les dehors communiquent en toute élégance. La plume Bouignanienne arrive à nous faire entendre les sons, les bruits, les musiques et à nous faire ressentir toute la force de la vie.

Ce livre vous fera écouter le son des marteaux battant en cadence dans les ateliers des ruelles de fes, celui des rouets des tisserands, des cardeurs de laine l’appel des marchands musulmans qui envahissaient le quartier juif avec leurs charettes chargées de légumes ; les cris du poissonnier , le son de la petite flute de Pan de l’aiguiseur de couteaux, les contes de baroukh à la place du commerce, les répétitions de Melhoun de l’orchestre de Jacob à Derb el Fil,  les rires des jeunes filles aux balcons ; le bavardage des fhamators au café  de félix-le-borgne ;  mais aussi nguir de Radwa la génitrice des frères boutboul face à la passion héritée de Jacob « ould lfar maykoun ghir haffar », les grossièretés salée de mama zohra :« yaatikoum lmard ou lhazqa lkehla ou toul laamar », l’amertume d’Elie l’éboueur évoquant  qu’au quartier europeen il a lu à l’entrée du café de la Renaissance une pancarte  mentionnant interdit aux chiens et aux juifs.

Vous  écouterez également les applaudissements et les youyous des fassi à l’occasion de la parade des soldats américains contre une pluie de tablettes de chewing-gum de cigarettes de bonbons mentholés de pièces de monnaie… et un air de la chanson de Slaoui immortalisant le passage des Miricane en 1942 «depuis ce jour, tu n’entends, où que tu ailles que okay okay, come on, bye bye… »

La voix de Haïm chantant le Bendir à la main  « sellez mon cheval et donnez-moi ses rênes Pour que j’y fasse monter Halima ma reine Sellez mon cheval et donnez-moi son licou, Pour que j’y fasse monter ma maitresse Tamou … »  ou encore quelques années plus tard  « ya mohamed saheb chfaâ » chantée sous la demande du roi Hassan II  

Les commentaires de Jacob à Haïm refusant toute tentative de modernisation dans la vie de l’orchestre « une guitare avec le luth, le violon et le nay ! c’était comme porter une cravate avec une gandoura. »

Le chant de résistance après le complot de la résidence française avec Abdelhai el kettani , Thami el Glaoui et d’autres notables et pachas marouki pour la déportation de  Mohammed V et la famille royale vers la corse et la proclamation de ben arafa sultan  « Aoumaloulou, aoumaloulou j’ai pleuré et jusqu’à la lassitude j’ai crié : ramenez-moi ma terre loin d’elle, je ne peux vivre quand reviendras-tu, notre sultan quand reviendras tu notre père pour que notre vie redevienne douce et belle comme la vie d’autan… »

Le chant de triomphe des Botbol après le retour du sultan Mohammed V de son exile le 16 novembre « Ghanniou m3aya ghanniou ben youssef rjaâ lbladou alliou souatkoum alliou ferhou bsoltane ouwladou… »

Le chant de complainte des marocains suite à l’assassinat de Touria Chaoui , la première femme pilote du Maroc et du monde arabe.

Les soliloques de Marcel avec son violon. À la ville blanche, on parlait du jeune soliste juif de fes « kay ikellem lkamanja »…

En Bref: courez acheter le livre!

Disponible à Rabat chez La librairie kalila wa Dimna .

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